Faut-il toujours acheter des backlinks en 2025 ? Les mentions de marque sont-elles aussi puissantes qu’on le dit ? L’étude conjointe de Flashs et Abondance réalisée au printemps 2025 apporte un éclairage précieux sur les pratiques et perceptions des professionnels du SEO. Basée sur les réponses de 377 experts, cette enquête offre un panorama actualisé des approches, des tensions et des convictions qui animent le secteur.
Damien Oulagnon, notre expert SEO a d’ailleurs participé à cette étude. Nous avons donc souhaité revenir sur ses enseignements en les complétant avec notre retour d’expérience et les tests réalisés dans notre laboratoire SEO.
Objectif
Fournir des clés concrètes et actualisées pour guider les décideurs vers une stratégie efficace et adaptée aux réalités du terrain.
1. Le netlinking reste un pilier, mais son approche évolue

(Source : Abondance, 2025)
52 % des répondants considèrent encore le netlinking comme « indispensable pour être visible sur Google ». Toutefois, 40 % nuancent cet avis en le jugeant « utile mais moins important qu’avant ». Ce consensus apparent cache une évolution majeure : l’époque du volume à tout prix est révolue. Désormais, la stratégie de liens s’envisage dans une approche mixte (achat, RP, linkbaiting, mentions) où la qualité prime.
Le mot de Damien :
« En effet, cela reste indispensable, mais il faut nuancer. Nous avons remarqué avec nos clients et nos tests que le netlinking est essentiel sur les requêtes concurrentielles, mais la qualité de la page (UX, réponse aux attentes utilisateurs) est une donnée qui est de plus en plus à prendre en compte.
Par exemple, un de nos clients dans le domaine relatif à la pensée Montessori (éducation, objets, etc.) voyait ses internautes venir directement depuis ses réseaux sociaux et non depuis Google.
Le fait que les pages soient correctement calibrées pour les usages de ces internautes faisait naturellement bien remonter ces dernières sur les SERPs. Et ce, sans nécessairement de backlinks. En somme, il faut avant tout prendre en compte le domaine thématique du site et des clients potentiels, et faire en sorte que les pages soient en adéquation avec les habitudes de “consommation » des internautes, mieux éduqués aux usages du Web et davantage enclins à faire confiance à des marques citées et avec notoriété.
Alors, faut-il mixer les approches ? Absolument ! Et les Google Leaks confirment nos soupçons : la relation presse (RP) est essentielle ! »

Damien Oulagnon
Responsable SEO Semjuice
2. Approches principales : l’achat de liens reste majoritaire, mais pas exclusif

(Source : Abondance, 2025)
48 % des professionnels interrogés ont recours à l’achat de liens comme levier principal. Les stratégies organiques (RP digitales, linkbaiting, outreach) ne représentent que 35 %, mais gagnent du terrain. Fait intéressant : les profils les plus expérimentés (10 ans et plus) tendent à mieux équilibrer leur mix d’actions, preuve que l’efficacité passe par l’hybridation. Chez Semjuice, cette vision hybride est au cœur de nos recommandations.

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3. Qualité versus volume : un virage assumé
Plus de deux tiers des sondés préfèrent obtenir moins de liens mais de meilleure qualité. Les stratégies orientées sur le volume sont notamment associées à une approche plus opportuniste, souvent portée par des acteurs récents dans le secteur. Pour Semjuice, cette tendance confirme l’importance de cibler des liens thématisés, contextualisés et ancrés dans des contenus pertinents.
4. La valeur perçue du lien naturel reste forte

(Source : Abondance, 2025)
68 % des répondants estiment qu’un lien obtenu naturellement a plus de valeur qu’un lien acheté. Ce jugement révèle l’attachement à une forme d’authenticité et de difficulté d’obtention. Même si l’achat permet de maîtriser le contexte et l’ancrage, il reste perçu comme plus risqué face à l’évolution des filtres de Google.
Le mot de Damien :
« Notre approche est plus pragmatique : un lien reste un lien. Mais… tout dépend de la thématique, et surtout du site. En effet, s’il est “vivant” (mis à jour, etc.), s’il a des liens entrant naturellement, c’est essentiel. Nous prônons le bon sens : mieux vaut un lien acheté sur un site qui a une thématique proche qu’un lien naturel sur un domaine qui n’a aucun rapport. Évident ? Élémentaire ! »
5. Google détecte-t-il les liens achetés ? Des avis partagés
Seulement 31 % des répondants pensent que Google est systématiquement capable de détecter les liens achetés. Une large majorité (69 %) reste sceptique ou précise que cela n’arrive qu’en cas d’abus manifeste. Cette incertitude justifie la prudence : chez Semjuice, chaque campagne de netlinking repose sur une analyse fine du contexte de pose et du profil de lien.
Le mot de Damien :
« Nos tests et notre expérience nous amènent à penser que Google ne détecte pas les liens achetés.
Mais, vous connaissez la règle en SEO : « Ça dépend ». Ça dépend notamment de la façon dont l’ancrage est fait. Certains liens peuvent être dévalorisés pour un abus d’ancres exactes.
À noter un rappel essentiel : évitez de faire des fichiers de désaveu. Parce que ça envoie un signal très clair à Google que vous faites précisément attention à vos liens et, qu’en substance, vous les manipulez. Par ailleurs, de nombreux outils restent imprécis quant à ces liens et peuvent vous induire en erreur et vous amener à désavouer des liens pourtant pertinents.
En somme, le mieux est l’ennemi du bien. Et, de la même manière que vous n’allez pas voir la police en disant « J’ai fait une bêtise, mais pas celle-ci », au risque d’attirer précisément l’attention sur votre cas, n’allez pas voir Google. »
6. L’intérêt pour les liens rares et récurrents

(Source : Abondance, 2025)
73 % des SEO jugent important d’obtenir des liens émanant de sources rares (médias publics, sites gouvernementaux). Dans le même temps, 77 % considèrent que des liens récurrents sur un même site média renforcent la crédibilité. Cela confirme que le netlinking ne se limite pas à la découverte de nouveaux spots, mais intègre aussi une logique de relation et de continuité.
Le mot de Damien :
« Non seulement on sort complètement de la démarche pure de l’achat de liens, mais on retrouve une certaine logique.
De la même manière qu’un restaurant adoubé par Philippe Etchebest a plus de chances d’avoir des réservations, on constate clairement que les liens de très haute autorité, et même les mentions du même type, sont d’excellents signaux. Nous avons même découvert, lors de nos récents tests, que ces liens semblaient « protéger » l’ensemble du profil backlinks en général. Un signal d’autorité et de confiance global… un bouclier temporaire, à ne pas abîmer évidemment par une stratégie trop téméraire non plus !
Quant à la question de faut-il ou non avoir plusieurs liens d’un même domaine…? La réponse est là aussi naturelle : quand on est fan de quelqu’un, on en parle très régulièrement ! »
7. Mentions sans lien : un impact SEO reconnu
74 % des professionnels estiment qu’une mention de marque, même sans lien cliquable, contribue positivement au référencement. Cette perception traduit l’intérêt croissant pour les signaux de marque et la notoriété comme leviers indirects de ranking. Dans une stratégie globale, travailler la présence médiatique devient donc un axe pertinent.
Le mot de Damien :
« On a toujours fait grand cas des liens « dofollow », mais quand il s’agit de mention, le nofollow devient tolérable. Chez Semjuice, nous ne vendons pas de lien nofollow, mais nous les valorisons dans nos analyses.
En clair : la chasse aux sorcières est terminée ! Maintenant, à quoi cela peut être utile pour votre site ? C’est simple : les LLMs intègrent largement le principe de mention et nos tests en cours soutiennent cette hypothèse : apparaître dans les LLMS en GEO, c’est être cité et être cité majoritairement par des gros médias »
8. Les critères de qualité d’un bon lien selon les SEO
Les principaux critères retenus sont :
- la thématique du site,
- son autorité,
- le Trust Flow,
- et le trafic estimé.
On note également une attention croissante aux données liées à la page cible (trafic, mots-clés). Ces indicateurs guident les choix de partenaires dans une logique de cohérence et de pertinence sémantique. C’est pourquoi notre accompagnement chez Semjuice repose sur une grille multicritères fine et évolutive.
Le mot de Damien :
« Voilà que nous nuançons : la thématique du site est évidemment importante, mais pas seulement : celle du silo et de la page aussi !
Nous plaçons ensuite les domaines référents, ainsi que la santé globale du site, en pôle position des critères de qualité. Ici, on s’intéresse aux courbes générales du site pour vérifier qu’elles vont dans le bon sens, qu’il n’y a pas de problème d’indexation, etc.
Quant à notre avis sur le Trust Flow…? Eh bien nous savons que les scores d’autorité des différents outils peuvent être manipulables. Nous restons donc prudents sur ces métriques. »
9. La RP digitale progresse, mais reste floue
52 % considèrent que la RP digitale est en croissance. Pourtant, plus d’un professionnel sur deux ne sait pas citer une agence française spécialisée. Cette dichotomie souligne le besoin de pédagogie et d’offres structurées. Pour Semjuice, cela confirme la pertinence de notre positionnement hybride, où netlinking et RP digitales s’articulent dans une même stratégie.
Le mot de Damien :
« Nous en avons déjà parlé précédemment, mais la relation presse est un levier d’avenir. Surtout à l’ère des LLMs. C’est assez méconnu, car nous n’affichons pas nos partenaires, mais le catalogue partenaires chez Semjuice inclut un grand nombre d’acteurs de la presse nationale, régionale et spécialisée comme par exemple le groupe de presse Reworld Media, pour ne citer qu’eux, qui nous permet d’augmenter l’impact de nos clients.”
10. Un levier de différenciation dans les appels d’offre
Enfin, 92 % des agences et freelances, et 93 % des annonceurs, considèrent que la RP digitale peut permettre de se différencier dans une proposition SEO. Cette quasi-unanimité révèle un besoin du marché : celui d’acteurs capables de porter des campagnes de visibilité plus globales, plus qualitatives et mieux intégrées. Une compétence que Semjuice a développée pour servir des projets ambitieux.
À retenir
Cette étude le confirme : le SEO ne peut plus être isolé dans un coin de la stratégie. Il s’intègre pleinement dans une vision 360° du marketing digital, au croisement de la technique, du contenu, de la popularité et de la notoriété.
C’est exactement la philosophie portée par Semjuice aujourd’hui : une agence SEO complète, capable de formuler des stratégies sur-mesure, adaptées à chaque client et à chaque contexte.
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