Contexte : quand la technique seule ne suffit plus
Pour vous donner un peu de contexte, j’ai rencontré ce client il y a maintenant 8 mois. Il a choisi de me faire confiance et d’appliquer les recommandations que je lui donnerais : un client donc investi pleinement dans le projet et prêt à mettre en œuvre les moyens nécessaires !
Quand nous avons commencé ensemble, son objectif était de passer 1er sur une requête concurrentielle dans son secteur. Sur sa requête principale, nous étions montés jusqu’à la 4ème place, mais impossible de dépasser les concurrents en tête, malgré :
- un site techniquement propre
- des contenus optimisés
- une base correcte de liens
À ce stade, les optimisations “classiques” ne suffisaient plus. J’ai donc poussé l’analyse plus loin, en réexaminant la SERP, ses évolutions et la concurrence directe.
Mon diagnostic : le vrai blocage identifié
Malgré l’obtention de ce premier palier atteint grâce au netlinking, je me suis reconcentré sur les éléments on-page (contenu, balises Hn, title) ainsi que sur l’examen des 10 premiers résultats de la SERP. J’ai identifié un frein possible à la performance : une forte homogénéité des balises titles proposés par les concurrents.
Aucun ne se distinguait réellement, y compris celui de mon client. Ce manque de différenciation réduit l’impact visuel dans les résultats de recherche et limite le potentiel de clics (CTR).
Partant de ce constat, j’ai proposé d’aller au-delà d’une optimisation classique en proposant une approche plus ambitieuse. J’ai recommandé de miser sur un axe différenciateur fort, afin de rompre avec les standards en place dans la SERP et de positionner le site de manière plus engageante, dans une logique d’attractivité et de performance.

4 premiers résultats de le SERP analysé sur SEObserver – Mon client encadré en rouge
En parallèle, j’ai analysé la partie off-site à l’aide de l’outil SEObserver, qui permet de comparer la quantité et la qualité des domaines référents d’une SERP. J’ai donc constaté que mon client est nettement en dessous de la moyenne, ce qui représente une opportunité concrète :
- D’une part, en allant récupérer certains des domaines référents déjà exploités par les concurrents.
- D’autre part, en acquérant de nouveaux backlinks issus de domaines plus puissants et mieux positionnés dans la thématique.
Deux leviers d’optimisation prioritaires
1. Améliorer les balises title & meta descriptions pour augmenter le CTR et rendre le site plus attractif en SERP.
Pourquoi augmenter le CTR ?
Le CTR (Click-Through Rate), c’est le pourcentage de personnes qui voient le site dans Google et cliquent dessus. Un CTR trop bas signale à Google un manque d’attractivité, même si le site est bien placé.
On a travaillé :
- des titres plus engageants (verbes d’action, chiffres, bénéfices),
- des meta descriptions plus rassurantes (avis clients, sans engagement, etc.).
Pour des raisons de confidentialités nous ne donnerons pas le mot clé du client mais voici des exemples recommandations possibles :
Avant → Après :
❌ Affacturage PME – Solutions de financement
✅ Affacturage PME : +30 % de trésorerie en 48h, sans engagement
❌ Consulting RH – Accompagnement entreprise
✅ Consulting RH : réduisez vos coûts de recrutement en 30 jours
2. Renforcer le netlinking pour se rapprocher (et dépasser) les niveaux d’autorité des concurrents.
Pourquoi continuer le lien malgré des premières campagnes efficaces ? Par rapport aux concurrents, le site possède toujours moins de backlinks de qualité, notamment sur le mot-clé cible et cela permettra de stabiliser la position. Mais aussi pour continuer de développer le domaine pour qu’il performe mieux de manière globale.
Je leur ai donc conseillé de mettre en place une campagne de netlinking concurrentielle avec l’acquisition de backlinks depuis des spots de qualité, tout en s’appuyant sur les liens utilisés par ses concurrents. Ces liens furent choisis après vérification de leur puissance réelle.
Acheter un lien sur un domaine simplement parce que mon concurrent l’a ne payerait pas forcément.
Les résultats : les chiffres et preuves
CTR estimé avant : ~8 % (Position 4) → après : ~33 % (Position 1)
Gain estimé : de ~20 clics/mois à ~85 clics/mois (pour un volume de 260 recherches/mois) → soit +330 % de trafic sur cette requête.
Évolution des positions de mon client :

À J0 (09/01/2025) → Position #4
179 jours plus tard (07/07/2025) → Position #1
Pourquoi ça a marché : focus sur le CTR et le navboost
Le navboost est l’un des algorithmes de Google, mis en avant dans les leaks de Google, qui analyse les signaux utilisateurs et intervient uniquement lorsque l’on est dans le top 10.
Cet algorithme observe notamment :
- Est-ce que les utilisateurs cliquent (CTR) ?
- Est-ce qu’ils restent sur la page, naviguent, reviennent ?
- Est-ce qu’ils semblent satisfaits du résultat affiché ?
Google capte ces signaux et peut décider d’augmenter la visibilité des pages qui plaisent, même au-delà des critères techniques que sont le contenus, etc…
Cette expérience démontre qu’une fois dans le top 3, ce sont les comportements utilisateurs qui prennent le dessus.
En savoir plus : NavBoost, un algorithme qui récompense l’expérience utilisateur
NavBoost est un algorithme de Google qui retient beaucoup l’attention en ce moment. Les informations issues du procès antitrust et des fuites de documents internes de Google (Google Leak) ont révélé que les clics…
Le mot de la fin :
Ce cas montre qu’en SEO, pour sortir d’une position de top 3, il faut aller chercher plus que des liens ou des mots-clés : il faut convaincre les utilisateurs.
CTR, réassurance, popularité, c’est ce combo qui a permis à mon client de prendre la 1ère place et de s’y stabiliser.
Vous êtes bloqué à quelques places du podium ? Discutons ensemble et voyons ce qui peut vous débloquer !